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Nepal 2016
26 février 2016

Bernard Ollivier

Bonjour à toutes et tous,

 Ayant terminé le Chemin de Compostelle en 2005, je disais souvent en plaisantant que la Sécurité Sociale devrait rembourser le cout du chemin car la thérapie de la marche donnerait de bien meilleur résultat, que cela réduirait le trou de la sécurité sociale, éviterait d'engraisser des "trusts" pharmaceutiques, etc...

Bernard Ollivier nous donne son opinion.

 

Bernard Ollivier 76 ans, cet ancien journaliste a longé la Loire, le chemin de Compostelle, a sillonné la route de la soie… Toutes ses marches l'ont reconstruit et lui ont (re)donné l'envie de vivre.

« Nous sommes des animaux fabriqués pour la marche. Mais le progrès nous a fait régresser. Dans une journée moyenne, un employé de bureau n’est même pas une heure sur ses pieds. On mène une vie de cul-de-jatte ! Or, le corps s’use que si l’on ne s’en sert pas. » L’homme discourt à la terrasse d’un café parisien, plongé dans l’embarras d’une météo mi-pull, mi-pardessus que l’hiver dispute encore au printemps. A 76 ans, Bernard Ollivier (1) fait une escale parisienne. « Il y a une fonction thérapeutique dans la marche, pour le corps et pour la tête. Ce n’est pas un hasard si toutes les religions pratiquent le pèlerinage. C’est une activité spirituelle. »

Bernard Ollivier marche depuis seize ans. Depuis que parvenu au bord de la retraite, il a plongé tout au fond. « D’un seul coup, il n’y avait plus rien. Ma femme était morte dix ans avant et je n’arrivais pas à dépasser ça. J’ai fait une super déprime et une tentative de suicide. Comme j’ai raté mon coup, j’ai voulu m’enfuir et je suis parti sur le chemin de Compostelle. » Cet ancien journaliste n’avait encore jamais marché. Il a enfilé ses chaussures à Paris, filé vers Vézelay (Yonne), le Puy-en-Velay (Haute-Loire), Saint-Jacques. Avalé 2 360 kilomètres en trois mois. « Ce fut mon miracle à moi. Au bout de trois semaines, j’ai recommencé à faire des projets d’avenir. Je me suis rendu compte que j’étais capable de faire 35 kilomètres et d’être frais comme un gardon le soir. »

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