Ce n'est pas parce que je n'ai rien à dire que je dois fermer ma gueule
Bonjour à toutes et tous,
Le titre d'aujourd'hui vous a peut être fait bondir et tant mieux c'est ce que je voulais. Un peu par "hasard" et pas vraiment j'ai trouvé cet article sur l'esclavage sexuel dans différents pays dont le Népal. Je ne peux être indifférent à cela car errant dans les rues et les chemins Népalais depuis plus de 2 mois, je croise tant de jeunes filles, de femmes et peut être l'une d'elle ? NON.
Un véritabe marché de jeunes filles indiennes, népalaises et bangladaises auraient été envoyées au Moyen-Orient pour servir d'esclaves sexuelles aux terroristes de l'Etat islamique. Le tout avec la complicité de certains officiels.
C'est un trafic qui fait froid dans le dos. Des milliers de jeunes filles originaires du Népal, du Bangladesh ou de l'Inde seraient régulièrement vendues pour servir d'esclaves sexuelles au Moyen-Orient, mais surtout en Syrie et en Irak, sous la coupe de Daesh.
Selon un article très fouillé du New Indian Express, New Delhi et Bombay seraient ainsi des points de transit très élaborés de ce marché du sexe. L'Inde a réellement pris conscience de l'ampleur de ce trafic en juillet dernier, lorsque sept jeunes népalaises ont été arrêtées à l'aéroport de Delhi avant d'embarquer pour un vol pour Dubaï. Elles ont alors expliqué avoir été vendues par leurs familles à un intermédiaire, qui les envoyait au Sri Lanka, en Thaïlande ou à Bangkok pour travailler. En réalité, c'est en Syrie qu'elles allaient terminer leur voyage.
Suite à ces arrestations et plusieurs témoignages, les policiers indiens ont en effet mis à jour un immense réseau, impliquant des employés de compagnies aériennes, et même, selon le journal, des fonctionnaires de l'immigration. Promises à des emplois lucratifs à l'étranger, les jeunes filles étaient en réalité envoyées au Moyen-Orient, puis vendues à Daesh pour servir d'esclaves sexuelles.
Bien souvent en effet, les jeunes filles parviennent à quitter le pays avec de vrais permis de travail pour d'autres pays d'Asie du Sud. Ce n'est qu'après un intermède dans ces pays qu'elles sont envoyées en Syrie. Et le lugubre trafic a tout de l'entreprise, avec ses codes et ses tarifs. Selon le quotidien, les jeunes filles venant Melchi Sindhupal Chowk, à environ 100 km de Katmandou, de la caste Tawang Gurund, sont particulièrement ciblées par les esclavagistes, car vendues plus chères et très demandées au Moyen-Orient.
Malgré la chute de ce réseau, de nombreuses filles originaires du Népal ou du Bangladesh seraient toujours réduites en esclavages par Daesh.